Prière
Introduction
En ce 24ème dimanche du Temps Ordinaire, nous fêtons et nous vénérons la croix glorieuse de notre Seigneur. L’on pourrait bien se demander pourquoi fêter la croix du Christ. Le vendredi saint ne suffit-il pas pour se rappeler des tristes événements qui ont conduit notre Seigneur à une mort atroce ?
Si nous nous arrêtons tout simplement à l’atrocité de cette mort, il y a lieu de se poser toutes ces questions. Mais en réalité, tout ne s’est pas arrêté à sa mort, elle a été suivie de la résurrection. Et ce n’est qu’à la lumière de cette résurrection que nous contemplons cette mort et tout le bénéfice qu’elle nous a apporté. C’est cette mort en effet, qui nous a guéris et nous a sauvés des conséquences mortelles de notre péché, nous donnant ainsi d’avoir part à la vie éternelle : « …ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle » (Jn 3,14-15). C’est donc avec le cœur plein de reconnaissance, que nous vénérons le bois de la croix qui nous a réconciliés avec Dieu notre Père. Puisse cette même attitude nous accompagner dans notre relation avec le Christ tout au long de cette semaine.
LUNDI 15
«Voici ta mère»
Textes à lire : He 5, 7-9 ; Ps 31(30) ; Lc 2,33-35 ou Jn 19,25-27
Notre Dame des douleurs
Lecture : Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire de Notre-Dame des Sept Douleurs. Après la croix glorieuse du Christ, l’Église fait mémoire de l’écho de la passion de Jésus dans le cœur de Marie sa mère. Nous prolongeons en quelque sorte la contemplation de la souffrance mortelle du Christ qui nous a valu le pardon de nos péchés et la réconciliation avec Dieu. Notre regard se fixe aujourd’hui sur sa mère, c’est-à-dire, celle dont le cœur a été transpercé par une épée de douleur, lorsqu’elle suivit son fils unique sur le chemin du calvaire, assista à sa crucifixion et prit entre ses bras son corps inerte. C’est précisément la