projet de recherche
PROBLEMATIQUE
Les réalités socio-économiques ont un impact considérable sur les transformations de l'environnement. On assiste à une mondialisation croissante de l'économie qui bouleverse complètement les lieux de production des biens (et même de certains services), les lieux de conception, les modes se désertifient au profit d'autres lieux aux salaires plus faibles ou aux législations plus souples en terme d'exploitation des ouvriers ou employés. En outre, l'environnement économique et social a connu de profondes transformations qui se sont manifestées par des changements dans les modes de production.
La gestion prévisionnelle des emplois nous permet de faire un diagnostic et d'avoir une vision stratégique des emplois au sein de l'entreprise, d'évaluer les emplois selon les besoins de compétence de l'entreprises et par suite les classés hiérarchiquement.
La gestion des compétences a vu le jour, notamment pour répondre à de nouvelles exigences en termes de flexibilité, de productivité notamment. La gestion des compétences apparaît donc jusqu'ici comme très mécaniste avec des objectifs principalement quantitatifs et des salariés perçus davantage comme des variables que comme des humains. Or, le terme variable permet effectivement d'avoir une vision plus simple de la réalité ; la question de fond se pose alors : de quelle réalité s'agit-il ?
Réfléchir à cette question constitue le point de départ d'une nouvelle approche. En effet, seule une analyse naïve permet de voir, dans une approche quantitative, un moyen de mieux gérer (contrôler) les ressources humaines. Une seule voie paraît possible pour rendre effectivement compte de la réalité : intégrer dans la réflexion le caractère humain des salariés. Ces derniers doivent être certes considérés comme des variables, mais uniquement comme des variables très particulières car, humaines.
Une fois ce fait établi, tous les outils de la gestion des compétences paraissent vains s'ils ne