projet de soin neurologie
Monsieur B est un homme de 63 ans à la retraite qui vit avec sa femme dans un village du Tarn-et-Garonne.
Comme antécédents médicaux, il présente un AVC il y a 20 ayant entraîné une hémiplégie gauche (malgré laquelle il a poursuivis son activité professionnelle), de l'hypertension artérielle (HTA), un diabète Insulino dépendant (DID), une cardiopathie ischémique (CI) stentée en 2008, une insuffisance respiratoire, une hypertrophie bénigne de la prostate, une insuffisance rénale chronique mais modérée ainsi qu'une allergie à l'iode.
En novembre 2014, il présente des troubles cognitifs (amnésie, fabulations...) sa femme décide alors de l'amener aux urgences du CH le plus proche.
Parmi les examens réalisés, une ponction lombaire pose le diagnostic de méningo-encéphalite herpétique, le patient est alors hospitalisé en service de neurologie.
Suite à une pneumopathie d'inhalation dans le service, il décompense sur le plan resp iratoire puis hémodynamique et est alors transféré en réanimation ou il restera 4 jours. Un traitement est rapidement mis en place, après amélioration de son état respiratoire il sera transféré quelques jours à l'unité de soins intensifs neurologiques et cardio- vasculaire (USINCV) pour surveillance, où il déclenchera plusieurs crises d'épilepsie, puis reviendra en service de neurologie. Les séquelles cognitives liée à sa pathologie pourraient être irréversibles, en espérant une amélioration les médecins du service l'oriente vers un SSR. Il y restera une nuit, désorienté il se montre agressif et s'en prend à son voisin de chambre, le lendemain il sera de nouveau transféré dans le service de neurologie du CH.
A ce jour, Mr B est toujours désorienté, il présente un syndrome de Korsakoff induit par sa méningo-encéphalite herpétique qui se traduit sur le plan clinique notamment par des fabulations, un oublie du fur à mesure et de fausses reconnaissances. Nous ne savons pas si une amélioration est possible sur