Quelle définition peut-on donner à l'homme?
De cette manière, il procède à une seconde comparaison, où la "machine humaine" est caractérisée par sa qualité d'agent libre (l.4-8), qui lui permet de subir ou non son instinct et ses désirs (l.8-10). Rousseau peut finalement peser les conséquences de la liberté humaine, même si celles-ci lui semble plutôt désastreuses (l.10-16). En quoi cette liberté de l’homme, mais aussi le fait qu’il se soit éloigné de cette loi naturelle, ont pu être néfaste pour l’homme.
Dans ce court extrait sur le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau définit le comportement animal, et celui de l’homme, comme différents. Lorsqu’au début de l’extrait, il utilise une comparaison qui définit l’animal de « machine ingénieuse », JJ Rousseau le présente comme un mécanisme déterminé dans ses choix, dont il ne peut se défaire. L’animal est en quelque sorte « fixé », « réglé » dans ses agissements. Il reprend ici alors la même définition employée avant par Descartes dans Discours de la méthode(1637), qui fait de l’animal un être quasi parfait dans ses choix, comme s’il avait été créé par Dieu. Ainsi la nature, Dieu, lui a donné des sens (la vue, l’ouïe…) pour lui permettre de s’adapter, de vivre et de se protéger dans cette nature; même si l’animal n’a pas des capacités mentales aussi supérieures que les hommes en notion de stratégie (comme la création d’armes, de plans et de défenses…), il sait reconnaitre le danger et comment le fuir. La peur instinctif du