Question de corpus
1)
La fin du roman de Beckett est paradoxale car il se contredit tout le temps. En effet, cette fin est confuse car dès le début il ne sait pas où il va, et à la fin, il n’en sait toujours rien. A chaque idée qu’il a, il l’a contredit directement derrière, et c’est en cela que la fin est paradoxale. Pour la rendre ainsi, il utilise endormement de parallélisme. Je trouve que cette fin veut tout et rien dire à la fois.
2)
Les visions de la société présentées dans ces textes sont multiples. En effet, dans « Le paysan parvenu », Marivaux nous parle à travers un personnage issu de la bourgeoisie. Ce personnage nous raconte brièvement sa vie, qui a l’air parfaite. Pourtant, Marivaux nous fait comprendre que son personnage n’est pas heureux, quand il nous dit : « mais qu’étais-je alors ? Un cœur tyrannisé de désirs, qui ne sentait point son malheur ». Dans cette phrase, Marivaux nous informe que malgré tout ce qu’il a, il n’est pas pour autant heureux.
Dans « l’innommable », Beckett nous présente un personnage qui est « perdu » dans sa réflexion sur le questionnement de la vie. Son personnage est probablement pauvre, il est surement lié à la classe défavorisée. Mais ça, c’est mon interprétation personnelle car Beckett ne nous donne pas plus d’information concernant son personnage.
En revanche, dans « Le père Goriot », Balzac nous raconte la vie d’un riche négociant qui a tout donné pour ses filles, et qui à sa mort était très pauvre. A travers cet extrait, Balzac a décidé de nous faire passer un message à travers deux sociétés différentes : la bourgeoisie (les deux filles de Goriot) et la classe moyenne (Rastignac). Ce message est que l’argent peut parfois « salir » des personnes, les rendre sans état d’âme et qu’il ne faut jamais oublier une chose, la famille et les amis c’est plus important que tout le reste. En effet, Goriot est mort et ses filles disparurent dès qu’elles le peuvent, comme si elles s’en foutaient, mais Rastignac, un de ses amis