Question transversale argumentation
Correction du devoir.
Texte: Paul Valery, Regards sur le monde actuel, "Notre destin et les lettres".
1- Paul Valery use d'une variété d'expressions pour designer l'écrivain, et cette variété et révélatrice des diverses facettes que peut endosser un écrivain. il s'agit bien d'un "homme" donc d'un être commun, ordinaire qui partage les préoccupations et les inquiétudes du commun des mortels, et cette facette est précisée par les termes "citoyen, contribuable", qui ont une résonnance extrêmement démocratique , à la limite, un aspect républicain. En effet, les connotations de ces termes révèlent que l'écrivain est soumis aux mêmes contraintes légales, judiciaire que tout un chacun, qu'il a des devoirs envers la communauté, qu'il n'est pas au dessus des lois, et donc qu'il ne jouit d'aucun privilège. Et comme pour insister sur cet aspect, Valery présente Victor Hugo, ce géant de la littérature, ce poète tonitruant à la voix de prophète, comme un "auteur très rangé", c'est à dire, un homme conservateur, à la limite du médiocre "bourgeoisement" quand on connait les connotations péjoratives que peut véhiculer cette désignation. Hugo est donc l'individu lambda qui "paye", donc qui a des devoirs, "son loyer", ses "taxes" dont il n'est pas exempt.
L'écrivain est donc un citoyen scrupuleux. Et pour l'être, il doit avoir une profession respectable; or le métier d'écrivain est associé à un artisanat, une profession manuelle, humble et modeste "artisan d'idées, praticien du langage écrit, producteur modèle, petite industrie" et cette modestie est confirmée par l'analogie avec le fabriquant de jouet..
Ainsi, l'écrivain est un modèle de persévérance et de normalité.
Mais l'écrivain est aussi un solitaire : " enfermé, s'enferme", qui, même si son corps est bien sur terre et plus précisément "entre ses murs" "entre porte et fenêtre", évolue dans un ailleurs qui n'est visible que pour lui " ciel terre, dieux , beautés, ", évolue dans