Racleurs
INTRODUCTION
On a l'habitude de classer les racleurs en deux groupes :
• Les racleurs conventionnels : c'est-à-dire ceux qui réalisent une fonction d'entretien telle que : nettoyage d'un pipe, dewatering, séparation d'effluents, etc..., et.
• Les racleurs dits intelligents : mis au point pour donner des informations sur l'intégrité physique d'un pipe (corrosion, écrasement etc...).
Cette PPS se limite à l'étude des racleurs CONVENTIONNELS. Les fonctions étudiées sont, pour mémoire :
• le nettoyage (cleaning), • l'étanchéité, c'est-à-dire :
- séparation des fluides,
-pistonnage.
• le calibrage.
Il y a une autre limite à cette étude, c'est celle liée à la nature des informations recueillies. En effet, l'évolution du racleur conventionnel (y compris les sphères et pigs mousse) est moins le résultat d'études et d'essais systématiques, comme c'est le cas actuellement pour les intelligents pigs, que de tâtonnements chez les opérateurs. Or, il n'y a que peu de retour d'informations chez le fabricant, soit que celles-ci soient classées confidentielles chez l'opérateur, soit que ces infos sont peu ou pas utilisables car non-accompagnées de toutes les données nécessaires à leur exploitation comme : vitesse, AP, position des by-pass, etc...
Dans la pratique, chez les opérateurs, on a l'habitude de considérer un racleur comme "bon" quand, après son passage dans un pipe, il est récupéré dans de bonnes conditions et en bon état. Mais, son efficacité ne peut être qu'estimée. C'est souvent à l'occasion du lancement d'un racleur intelligent, que l'on remet en cause le nettoyage du pipe, donc l'efficacité des racleurs utilisés précédemment. De même, le lancement d'un racleur réputé très étanche du style 4CC-B, TDW ventage IV, refoulera un slug liquide d'un volume totalement inattendu.
Il faut donc être très prudent et plutôt que d'énoncer des règles précises et formelles, parler de tendances et orientations. De même, dans le