repas
À domicile ou en établissement, faire manger une personne qui ne peut plus se nourrir est une expérience difficile pour les deux participants. Se faire donner à manger est source de gêne, de frustration, d'impatience et d'impuissance, alors que donner à manger peut susciter un certain désagrément.
L'heure du repas pour les Résidents qui ne peuvent manger seuls est une véritable épreuve.On reproche au personnel d'être rapide, machinal et sans égard pour la dignité de la personne. À sa décharge, le personnel invoque le manque de temps. Il est vrai qu'il faut du temps pour nourrir une autre personne et encore plus si elle mange lentement ou malproprement.
1 - Comportements des soignants incitant les Résidents à manger : placer la nourriture dans la cuillère, se pencher vers le Résident, appeler le Résident par son nom, le toucher.
Comportements des Résidents qui ont suscité une intervention des soignants: se pencher en avant, essayer d'atteindre la nourriture, relever la tête, ouvrir la bouche et attendre.
2 - Comportements des soignants qui ont eu pour effet de maintenir l'activité : parler au Résident, se concentrer sur la nourriture, lui donner à boire entre les bouchées, tenir la cuillère près de sa bouche, le toucher souvent et le serrer dans ses bras.
Comportements des Résidents qui ont entretenu l'assistance des soignants : en les regardant, en leur parlant et en maintenant un contact physique.
3 - Comportements des soignants qui ont découragé les Résidents de manger : lorsqu'ils manquaient d'attention pour le Résident, interrompaient souvent le repas, quittaient le Résident pour aller en aider d'autres et retiraient le plateau.
Comportements des Résidents qui ont découragé les soignants de proposer leur aide :recracher la nourriture, refuser d'ouvrir la bouche et repousser la cuillère de la main.
Aider la personne à manger
Le but de l'assistance à l'heure du repas est de favoriser le maintien des capacités restantes ou de