Riskalis Cout Du Risque
SON COÛT DU RISQUE CREDIT ?
Dans le domaine de la banque de détail, l’augmentation du coût du risque [...] atteint 71 % [...]. En France, les hausses de provisions varient selon les établissements entre 30 % et 45 %. Pour les implantations à l’étranger, les augmentations sont nettement plus élevées (entre 100 % et 200 %) et concernent majoritairement des pays émergents. [...] Compte tenu de l’impact conjugué de la baisse des revenus et de l’augmentation significative du risque de crédit, le résultat net des huit groupes bancaires s’est inscrit en recul de 83 %, après une baisse de 20,3 % en 2007.
[...] Il est donc important qu’une gestion des risques particulièrement rigoureuse combinée à un dynamisme des équipes en relation avec la clientèle des entreprises ou de détail permette de maintenir une contribution positive à la formation du résultat net en provenance des services financiers, de l’activité de financement corporate et de la banque de détail, alors même que ces dernières montrent des signes de ralentissement et que le coût du risque de crédit est
Les établissements de crédit ont connu depuis 2007 une croissance envolée du coût du risque, et spécialement du coût du risque de crédit. A court terme, cette situation s’est traduite par des dotations importantes aux provisions pour risque de crédit. Il est aujourd’hui indispensable de faire le point sur les ajustements à réaliser à moyen terme afin de préserver, ou même rétablir, la rentabilité économique. Les banques doivent faire face à trois problématiques principales.
Tout d’abord, le choc économique provoqué par la crise est générateur de conséquences durables. Les fondamentaux de la cartographie des risques produits et des risques géographiques ont évolué. Ces évolutions sont accompagnées d’un effet d’hystérésis dans la mesure où certains pays émergents sont devenus durablement plus risqués et où certains produits s’adressent à un segment de clientèle durablement fragilisé. De nombreux