Risque & pilotage indh
Depuis le milieu des années 90, le Maroc est engagé dans un vaste chantier de réformes politiques, économiques et sociales. Dans ce cadre, l'année 2005 a connu deux événements marquants : le rapport du jubilé (RDH 50) et l'Initiative nationale pour le développement Humain (INDH) lancée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI dans son discours du 18 mai 2005.
Le contexte général
La naissance de l'INDH a été précédée par une série de rapports qui ont tous mis à nu régulièrement le déficit social de notre pays. Un déficit illustré par une série de données: ✓ 2% de la population urbaine, soit 200 000 personnes, vivant dans la précarité, dont 1.3% dans la précarité extrême ; ✓ 48% de la population qui est analphabète; ✓ 3.66 pour mille de mortalité infantile; ✓ prés d'un cinquième de la population (19% en moyenne et 23% au milieu rural) vivant au –dessous du seuil de la pauvreté; ✓ 700 000 ménages, soit 4 millions de personnes, vivant dans les quartiers non réglementaires ou dans des bidonvilles.[1]
Ainsi, les classements établis par les organisations internationales (les Nations Unies et la Banque Mondiale) ont mis le Maroc au 125eme rang sur 177 pays en matière de développement humain et au 77eme en matière de lutte contre la corruption. Ceci est d’autant plus vrai que l'ouverture économique des marchés représente un défi difficile à relever et constitue une menace en termes de vulnérabilité et de fragilisation des liens sociaux et territoriaux. C’est dans ce contexte qu’intervient l’Initiative Royale pour le développement humain.
La vision Chantier permanent de développement humain qui œuvrer en vue d'arracher les catégories et les régions défavorisées à l'emprise de la pauvreté, de l'exclusion et du sous développement, l'INDH est tout d'abord une philosophie de participation, de synergie et de partenariat qui replace l'homme au centre de l'activité économique, il en est le moyen et la fin qui le justifie. Elle remis en