Un habitant d’un pays occidental est sujet, chaque jour, à des publicités qui se comptent par milliers. La publicité se base sur le concept de la tentation. Elle incite les gens à dépenser en ayant comme vision qu’ils investissent dans la « recherche du bonheur », reprenant l’idée principale de l’American way of life, qui est un principe basé sur la consommation. L’économie peut de ce fait être fortement avantagée par la publicité. D’ailleurs, l’année dernière, toutes entreprises confondues ont investi 400 milliards de $ en publicité. En revanche, la tentation étant parfois trop forte, les besoins trop nombreux créés par la publicité, les gens dépensent l’argent qu’ils ne possèdent pas, s’endettent et peuvent ainsi engendrer un ralentissement de l’économie. Le récent crash immobilier aux États-Unis en est un bon exemple. Un autre aspect qui est, selon moi, étroitement lié à la publicité est l’environnement. Chaque semaine, les résidences sont inondées de publicités postales ou déposées aux portes, ce qui nécessite la production et l’utilisation excessive de papier. Il y a également le fait que la publicité nous encourage à consommer sans que nous ne nous préoccupions réellement de l’impact de ces achats sur l’environnement. Toutefois, un mouvement mondial de sensibilisation au respect de l’environnement incite les entreprises de marketing à s’adapter en termes d’impression et de non-gaspillage. La publicité a un impact considérable, surtout quand elle a pour cible les jeunes. Elle envoie souvent une image idéale de l’homme ou de la femme, ce qui peut créer des attentes irréalisables chez les adolescents. Les modèles de beauté sont souvent « améliorés » à l’aide de technologies toujours plus performantes. Certains adolescents essaient tout de même de leur ressembler par des moyens nuisibles à leur santé. Prenons l’exemple de l’anorexie : les personnes en proies à ce trouble n’osent manger, ou sinon d’infimes portions, dans le but de maigrir et d’atteindre le « poids