II. Le peuple dans la révolution. A. Le peuple prend la parole. Ø Dans les clubs. Les clubs sont des lieux de débat. Au cours de séances publiques, de nouvelles idées sont lancées, les opinions foisonnent, s'échauffent. Ces clubs parisiens comme le club des Jacobins ont des filiales dans les départements.
Ø Dans les journaux. L'Ami du peuple ou Le Père Duchesne jouent un rôle déterminant, ils véhiculent les idées nouvelles et par leurs appels à la violence, renforcent la dynamique révolutionnaire. Le Père Duchesne, tiré à un millier d'exemplaires, est très lu dans les milieux populaires. Des lectures publiques de pamphlets ou de feuilles parfois momentanées se déroulaient dans les jardins du Palais royal. Les journaux ne se contentent pas de décrire les évènements mais répercutent les revendications du peuple.
Ø Dans les chansons, les révolutionnaires expriment leurs sentiments et leurs aspirations.
Ø Dans les fêtes. Il faut faire une distinction entre les réjouissances spontanées par exemple lors des plantations d'arbres de la liberté et les mises en scène républicaines comme la fête de l'être suprême où le peuple est plus spectateur qu'acteur.

Doc . : enrôlement des volontaires pour défendre la patrie. Gouache de Lesueur. Musée Carnavalet. La Garde nationale (créée en juin 1790), réservée aux citoyens actifs, a un rôle de police. La déclaration de la guerre à l'Autriche et à ses alliés (11 juillet 1792) et la proclamation de la « patrie en danger » provoquent la création de bataillons de volontaires nationaux qui rejoignent les soldats professionnels, comme à Valmy. B. Le peuple prend les armes. Ø Pour sauver la République. La Convention procède ensuite à des levées massives, réparties selon des quotas départementaux. La République mobilise ainsi la nation pour lutter contre les ennemis de la Révolution. Pendant la Terreur, des mesures exceptionnelles sont mises en place comme la levée en masse. Comme il n'y a plus assez de