Sade, La philosophie dans le boudoir
«contre la pitié» p109

Grille de lecture:

Oeuvre: apprentissage érotique d’une jeune fille pure; la convaincre, la former au libertinage. La nature est le seul moteur du monde: influence sur les comportements humains. opposition aux réflexions de Thomas Hobbes sur la civilisation.

Contexte: écrit en 1795 soit 2 ans après la guerre de Vendée, épisode le plus sanglant de l’histoire française et 6 ans après la prise de la Bastille: cruauté, violence, accès aux libertés et aux droits de l’homme, nouvelles valeurs révolutionnaires.
Fin 18ème, courant des lumières, dans la lignée des philosophes qui débattent sur le concept de nature culture et société.

Genre: texte argumentatif, intérêt philosophique.

Résonance: réflexion, interrogation, explication sur la légitimité de la cruauté.

Thème: cruauté/nature/civilisation. La civilisation, ses règles et la violence. Le comportement entre être humain, rapports violents entre les hommes.

Thèse: la cruauté s’établit avec la naissance du monde. Ce n’est pas une création de l’homme. La cruauté est dans la nature humaine donc innée. «La cruauté est une vertu non pas un vice».

Situation: cinquième dialogue, «français encore un effort si vous voulez être républicain».
Sade traite également de la religion et des moeurs dans ce cinquième dialogue.

Composition/ forme: deux paragraphes.
Ligne 1 à 5: annonce du sujet: la douleur qu’on subit et qu’on donne. mention de la nature. Suite de trois questions, interrogeant le lecteur/Eugènie sur nos actes, sur notre place dans la société et nos envies.
Ligne 4: maître mot: impulsion de la nature: pulsion provient de la nature. enjeux.
Ligne 4 à 21: questionnement sur les actes de violence en société. remise en question des comportements en société. Nature de la violence. Va et vient entre question/réponse exemple. Démonstration: exemple concret. absurdité du raisonnement contraire à sa thèse. Nous: inclut le lecteur dans