Salons litteraire au 18e siecle
Mouvement des Lumières : Mouvement qui commence à la mort de Louis XIV, en 1715 : basé sur la raison ( critique sociale, politique et religieuse (monarchie + religion catho).
Les philosophes remettent tout en question, se demandent où est la vérité dans chaque chose.
Il n’y a pas de vérité absolue et la celle-ci dépend du point de vue qu’on adopte.
Les philosophes des Lumières étaient, à l’époque, désignés par le terme « parti philosophique » ou encore « parti encyclopédique » car de nombreux philosophes des Lumières ont participé à l’élaboration de l’Encyclopédie.
Les philosophes et la noblesse discutent de ces sujets ds des lieux comme les salons littéraires.
Si ces derniers étaient déjà présents au XVIIe, c’est au XVIIIe qu’ils se développent véritablement.
I. Définition du salon littéraire
Ces salons se tiennent en dehors de la Cour ce qui permet d’avoir des opinions différentes, voire contradictoires, par rapport à celles de la Cour. Ils permettent d’apporter un regard nouveau sur les œuvres littéraires et les sujets qui y sont abordés.
Ces salons qui étaient plutôt mondains et littéraires au XVIIe deviennent plus philosophiques au XVIIIe.
Dans la première moitié du XVIIIe, les salons ont conservé leur mondanité puis, à partir de 1750, l’esprit philosophique s’est peu à peu développé, ce qui entraine une contestation du pouvoir, une remise en question de tous les sujets et une acceptation de tous les points de vue sauf des extrêmes comme le « fanatisme ».
Ils servent à la diffusion des Lumières et luttent contre l’obscurantisme.
Les salons permettent, à une époque de crise intellectuelle, d’énoncer des vérités trop fragiles ou trop audacieuses pour être confiées à l’écriture, tout en étant parfois la source directe de créations littéraires.
Les salons sont des lieux de rencontre entre les écrivains et l’élite mondaine qui les accueille. Ce sont des espaces d’évasion, de liberté, où les idées s’échangent et s’affinent.