Science et technologie irréfléchi
Vers le bonheur de l'humanité
Science sans conscience, affirme François Rabelais n'est que ruine de l'âme.
Le siècle dernier nous a malheureusement permis de vérifier cette maxime.
Pourtant, malgré toutes les dérives de la science, aujourd'hui encore, l'éthique scientifique ne cesse d'évoluer. Cette corporation devient de plus en plus consciente et responsable. Seule, une infime minorité de ses pratiquants*, choisit d'affecter son talent à l'empire du « mal ».
*je pense, par exemple, aux chirurgiens acceptant de collaborer dans le trafic d'organes. Et finalement à toute la partie de la science engluée dans la vénalité.
La science aux deux visages.
Pour Jacques Ellul, la spéculation et la réflexion abstraite, caractérise l'état d'esprit des sciences. Son application est plutôt technique. Dès lors, il est difficile de dissocier le monde scientifique des valeurs du moment.
C'est sans doute la raison pour laquelle, le comportement des sciences paraît parfois ambigu. Quand la période est à l'éthique, la science est éthique. Quand la période et à la vénalité, elle en est éclaboussée. * D'un côté, les apports positifs déclinant des progrès scientifiques (santé, longévité, connaissances, etc.). * De l'autre, son mauvais mariage avec des industries négatives (comme avec l'industrie de l'armement). * D'un côté, les espoirs engendrés par ses découvertes, par ses conquêtes et ses innovations bienveillantes. * De l'autre, son coté mister Hyde lorsqu'elle épouse des idéologies extrémistes.
Mais globalement, la science est du côté positif. Parfois, par accident, obligation ou faiblesse, des bribes d'elle-même se rangent du côté funeste et avec regret.
Un facteur de liberté
Évidemment, cette part sombre du monde scientifique, alimente les suspicions à l'encontre du progrès. Certains philosophes, estiment ses erreurs comme des points