Smith
Chapitre 1 :
Accumulation du capital et loi des débouchés
I – Accumulation du capital et croissance
A) Richesse et travail productif selon Adam SMITH
1) Introduction
Adam SMITH était un philosophe ; c’est le père fondateur de la pensée économique. Dans un livre intitulé “La théorie des sentiments moraux”, il a d’abord cherché quels étaient les principes de justice permettant aux hommes de ne pas passer leur temps à se battre. Il va écrire que, dans les sociétés relativement pacifiées, les êtres humains s’accordent pour distinguer le vrai du faux ; par contre, on ne peut pas distinguer le bon du mauvais (le juste de l’injuste). Smith conclura en disant que le principe de justice ne peut pas être découvert.
L’ouvrage “Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations” va lui permettre de surmonter l’échec de cette non-découverte, et de poser les fondements d’une société. Le libéralisme économique va apparaître comme la solution à la problématique rencontrée dans “La théorie des sentiments moraux”. La recherche par chacun de son intérêt personnel (égoïste) dans un système de libre concurrence va conduire à l’intérêt commun.
La main invisible ne permet pas de fixer un prix offre/demande d’équilibre comme l’interprète l’économie contemporaine ; chez Smith, elle renvoi à la répartition des fruits de la croissance.
À la fin du 19e siècle, Smith pose la question suivante : comment accroître la richesse des nations ?
L’accumulation des richesses a été condamnée pendant des siècles. Smith, en posant cette question, brise un peu les interdits. Il parle du circuit A-M-A’ de la circulation de l’argent.
Smith sort son livre “Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations”, dans lequel il écrit que la réponse à la question posée, c’est l’accumulation du capital.
2) Travail productif/travail improductif
Pour Smith, la richesse est l’ensemble des choses utiles et