MILITAIRE, UN MÉTIER COMME UN AUTRE ?
La réalité de la spécificité du métier de soldat, conduisant parfois à côtoyer le mal, n’est plus ancrée dans les mœurs .Il en découle un impact non négligeable sur la considération des forces armées au sein de la population
En effet, les différentes réactions médiatiques et populaires, démontrent cette constatation, qui peut être minorées par des réflexions et actions aux seins de l’institution.

*Le cadre de paix dans lequel nous européens, évoluons, ne nous permet pas d’être à l’abri de l’incompréhension que procure l’approche psychologique d’être au cœur d’une nation menacée à l’avenir par des conflits. L’image de la force fait pourtant partie intégrante du métier des armes, cela reste la nature, le fer de lance du métier.
De plus les conséquences qui découlent du fait que ce métier perde son caractère exceptionnel, restent inquiétantes.
Quelles sont les origines de cette inquiétude?
Dans le cadre de la coalition,par le biais des alliances,traités,ou organisations internationales,les forces armées,sont amenés à agir dans le cadre d’action civilo-militaire, d’aide à la population ou de maintien de la paix,avec des règles strictes de recours à la force.
En effet, cet aspect du métier est régi par des conventions conformément aux conduites morales codifiées par la société. La notion de règles d'engagement fait désormais partie de notre langage militaire quotidien.
L’institution militaire subit des évolutions en termes de recrutement et de parcours professionnels.
Les campagnes de recrutement s’adaptent de façon à présenter une face normalisé et générale de l’armée dépourvue de sa spécificité première, offrant des horizons de reconversions dans le milieu civil, en présentant des spécialités hybrides.
Face à cela, peut-on encore identifier une attache réelle au dévouement patriotique et au sens de l’honneur.
Depuis la fin de la seconde guerre, les considérations de nos sociétés civiles ont évolué vis-à-vis des