Souveraineté nationale et souveraineté populaire
Introduction:
« La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République (…) c'est-à-dire la plus grande puissance de commander », c'est la définition que donne Jean Bodin, célèbre jurisconsulte, philosophe et théoricien du XV e siècle, dans son œuvre intitulée les six livres de la République. Dans son oeuvre, l'état souverain est soumis aux lois naturelles (celles qui sont innées) mais est plus fort que les lois civiles, de plus la souveraineté est le pilier de l'état. La souveraineté émerge du concept d'état au Moyen Age, donc au début le souverain est une personne identifiée comme par exemple le représentant de l'état ou le roi mais va évoluer et finir par devenir un concept théorique, indépendant et intemporel. Aujourd'hui, on peut définir la souveraineté comme le droit exclusif d'exercer l'autorité publique c'est-à-dire le pouvoir exécutif qui exécute les règles, le pouvoir législatif qui édicte les règles et le pouvoir judiciaire qui règle les litiges. Elle est le caractère de l'état qui est supérieur a toute autre entité, elle est l'organe situé au sommet d'une hiérarchie et producteur de droit sans être soumis a aucun contrôle. La souveraineté peut être détenue par: Dieu ou ses prêtres, on est alors dans une théocratie où l'autorité est d'essence divine; une seule personne c'est donc une monarchie; une groupe de personnes on est alors confronté à une oligarchie; par le peuple ou la nation on est donc soit dans une démocratie représentative ou dans une démocratie directe. La souveraineté démocratique se divise donc en deux concepts: la souveraineté populaire, théorie développé par les radicaux mais surtout par Rousseau dans son célèbre ouvrage le contrat social pendant le siècle des lumières car son but est de maintenir la liberté des hommes et pour cela ils doivent s'associer grâce au contrat social. Le peuple est en fait titulaire de la souveraineté, mais le peuple est ici