La terme de la liberté à toujours été fort ambiguë ; la question « Suis-je libre de penser ce que je veux ? » requiert donc un développement conséquent pour une réponse satisfaisante. Pour répondre efficacement à cette question, il faut la développer d'un point de vue général, la première personne du singulier doit donc être considérée comme un cas général, non comme un cas particulier. De plus le terme « libre » peut être principalement vu sous deux sens ; la liberté de droit et la liberté de fait. La liberté de droit est ce qui fait qu'un esclave n'est pas libre tandis qu'un pauvre est aussi libre qu'un riche ; cette liberté est à voir comme directement lié à la société et aux « institutions » qui en découle, entre autre elle dépend particulièrement de la question du régime politique et de la société ; le sens de liberté de droit n'apporte donc pas énormément à ce sujet, et est ainsi à proscrire dans le développement de cette problématique. Comme le dit Leibniz, la liberté de fait toutefois consiste ou dans la puissance de faire ce qu'on veut, ou dans la puissance de vouloir comme il faut ; ainsi généralement celui qui a le plus de moyen est plus libre. Ceci implique par extension que la liberté représente une capacité qui ne peut être entravée ; ainsi la liberté de penser est la capacité absolue de penser, absolue dans le sens qu'elle n'a aucun obstacle qui l'entraverait directement. Ceci va aussi dans le sens du « ce que je veux » de la problématique ; « ce que je veux » implique en effet que cette liberté de penser est « valable » pour tout, tout sujet, toute « chose » intelligible, dès lors que l'individu le veut, même si un obstacle tend à entraver cette liberté. En ce qui concerne maintenant le développement de la réponse à cette problématique, il faut réaliser que de par l'ambiguïté de la liberté, il n'y a pas de vérité absolue et que différents « points de vue » sont opposables, tous aussi intéressants et importants à connaître. Pour une réponse