Suisse
En 1874, la peine de mort fut abolie en Suisse au cours de la révision de la constitution fédérale, mais elle sera réintroduite par une initiative populaire en 1879 déjà. Suivant la réintroduction, encore neuf hommes seront décapités, et la guillotine du Canton de Lucerne sera utilisée pour toutes ces exécutions. Huit de ces neuf exécutions eurent lieu en Suisse primitive, et une dans le Canton de Fribourg (Étienne Chatton en 1902).
En 1938, l'assemblée fédérale accepte un code pénal fédéral qui sera valide pour tout le pays, dans lequel la peine de mort est abolie. Cette loi est sujette au référendum facultatif, dans lequel elle sera acceptée avec 53,5% du vote populaire le 3 juillet 1938. Elle n'entre néanmoins pas en vigueur jusqu'au 1er janvier 1942, et deux hommes seront encore condamnés à la mort et guillotinés entretemps : Paul Irniger en 1939 dans le Canton de Zoug, et Hans Vollenweider en 1940 dans le Canton d'Obwald.
Le droit pénal militaire prévoit encore la peine de mort en temps de guerre, et trente hommes seront condamnés pendant la Seconde Guerre mondiale, dont dix-sept seront fusillés jusqu'à la fin de la guerre. La peine de mort militaire en temps de guerre fut abolie en Suisse en 1992.
Aujourd'hui[modifier | modifier le code]
En 1996, le démocrate Doug Teper député de l’État américain de Géorgie a proposé de remplacer la chaise électrique par la guillotine pour éviter de faire souffrir le condamné et permettre le recyclage éventuel de son corps. Cette proposition a finalement été rejetée, la guillotine (jamais utilisée aux