Etude d’ensemble documentaire : le taylorisme et le fordisme. A la fin du XIXème siècle, le monde industriel et le monde de l’usine subissent des transformations profondes avec de nouvelles méthodes de production : le taylorisme et le fordisme. Quelles sont les caractéristiques de ces méthodes ? Quelle est leur efficacité, quels sont leurs résultats ? Tout d’abord, le monde de l’usine subit l’influence des théories de l’ingénieur Frederick W. Taylor (1856-1913), rapidement rassemblées sous le terme de taylorisme. Taylor vise, à partir d’observations minutieuses, scientifiques, à augmenter la production industrielle et surtout la productivité des ouvriers par la décomposition au maximum des gestes des ouvriers, et par leur chronométrage afin d’éviter les temps morts. C’est l’ « organisation scientifique du travail ».Il décrit sa méthode dans le document 1 : « Nous essayâmes ces deux hommes séparément avec, chacun, un homme pour étudier et chronométrer leur travail. » On essaye ainsi d’obtenir le geste parfait de l’ouvrier, son rendement le plus haut : « … nous obtenions le rendement maximum. » Le travail à la chaîne est l’aboutissement de ces idées. De plus, Taylor affirme que cette méthode permet d’obtenir la paix sociale dans l’usine, car selon lui, la valeur ajoutée, et donc les salaires à redistribuer aux ouvriers augmente avec une production plus importante : document 4 : « [les ouvriers] centrent leur attention sur l’augmentation de la valeur ajoutée, afin qu’elle devienne suffisamment grande pour qu’il soit inutile de se quereller sur sa répartition. » Les résultats de cette méthode sont en tout cas spectaculaires, la production et la productivité augmentent en flèche dans les usines ayant adopté ces méthodes. L’industriel états-unien Henry Ford élabore quant à lui une méthode de gestion de son entreprise, connue sous le nom de fordisme. Elle consiste tout d’abord à reprendre les idées de Taylor, en systématisant le travail à la chaîne, méthode reprise par