Théorie des jeux et microeconomie
Introduction : Rappels sur la concurrence pure et parfaite
Section 1. Genèse et portée du concept de concurrence pure et parfaite
Qu’est-ce que la concurrence pour les classiques ?
C’est un comportement de rivalité autrement dit chaque agent économique pousse les avantages et tente de l’emporter sur ces rivaux. Ce comportement ayant pour conséquence de conduire les prix de marché à graviter autour du prix naturel. Pour les classiques, l’idée forte de la concurrence est donc ce comportement de rivalité dans le cadre des marchés (le marché est une institution permettant la formation des prix.
Les néoclassiques vont introduire une profonde rupture dans cette conception. Selon eux, la concurrence n’est plus un comportement mais une structure de marché spécifique. On ne s’intéresse plus sur le comportement des agents mais sur le marché à savoir si oui ou non le marché tel qu’il fonctionne correspond à la concurrence. Le problème devient celui de savoir si le marché correspond à l’idée que l’on se fait de la concurrence.
Il y a une ambiguïté sur la notion de concurrence pure et parfaite qui se situe dans les manuels et où on dit que la CPP est 5 conditions. Le vrai modèle de CPP est un modèle mathématique où tous les agents maximisent leur utilité. Il y a autant de marchés dans ce modèle qu’il y a de biens homogènes et tous les agents économiques sont preneurs de prix. Si on devait en donner une représentation concrète : Il y a autant de marchés que de biens et aucun échange ne se passe en direct. Cet équilibre est un optimum de Pareto c’est-à-dire que l’on ne peut satisfaire l’utilité d’un individu sans dégrader l’utilité d’un autre.
On parle de concurrence parfaite lorsqu’il s’agit du modèle et de concurrence pure et parfaite lorsqu’il s’agit des conditions. Ce modèle est un modèle où ce qui compte est la structure de marché (la manière dont il est organisé).
Quelle est la logique de la concurrence pure et parfaite ?