Théorie des noeuds
P. Turner
Biblio: - Knot Knotes - Justin Roberts - Noeuds et Tresses - J.Y. Le Dimet
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Introduction
R3 est un sous-ensemble homéomorphe (x, y, 0) ∈ R | x2 + y 2 = 1 un cercle de rayon 1 dans
3
au cercle. le plan
1.1 Notions de base
Déf: Un noeud dans Ex:
z = 0.
Figure 1: Exemple de noeuds
Déf: Un entrelacs à cercles. Ex:
n
composantes dans
R3
est un sous-ensemble homéomorphe à la réunion disjointe de
n
Figure 2: Exemples d'entrelacs
1
Déf: Une isotopie entre deux noeuds
K
et
K
est une application continue
h : [0, 1] × R3 −→ R3 (t, x) −→ ht (x) telle que
h0 = IdR3 , pour tout
h1 (K) = K ht
et
t ∈ [0, 1] ,
est un homéomorphisme
K
et
K
sont équivalent
⇔ ∃h
une isotopie entre eux. On écrira alors
K∼K
Remarques: 1)
∼
est une relation d'équivalence.
2) La même dénition est valable pour les entrelacs.
Problèmes
• • •
Classier les noeuds à isotopie près. C'est un problème très compliqué, pas encore résolu. Décrire un algorithme pour dire si deux noeuds donnés sont équivalents. totalement inutilisable en pratique. Montrer que deux noeuds ne sont pas isotopes. Cet algorithme existe, mais est
Diculté
La diculté principale est qu'il existe des noeuds trop compliqués:
Figure 3: Exemple de noeud sauvage (Wild Knot)
Déf: Un noeud est polygonal s'il existe un nombre ni de points
p1 , ..., pn ∈ R3
tels que
n
K= i=1 où li est la droite allant de
li
pi
à
pi+1 .
2
Figure 4: Exemple de noeud polygonal
Déf: Un noeud est dit modéré (tame) s'il est isotope à un noeud polygonal. Ex: Le trèe, isotope au noeud polygonal ci-dessus. Déf: Un
∆-mouvement
est un mouvement de ce type:
Figure 5:
∆-mouvement
Deux noeuds polgonaux
K
et
K
sont dits
∆-équivalents si et seulement s'il existe une suite de noeuds polygonaux
K0 , ..., Kn
1.
telle que
K0 = K , Kn = K Ki ,