Théorie ricardienne
LA THEORIE RICARDIENNE
Dans le chapitre I, il s’agit de l’essentiel de la pensée de Ricardo complétée à la fin du chapitre par un autre économiste, John Stuart Mill. On va présenter la notion essentielle de coûts comparatifs.
La théorie du commerce international aborde 3 thèmes essentiels : * Spécialisation : pourquoi une zone économique choisit telle ou telle stratégie ? * Détermination des prix internationaux des biens et services * Effet du commerce sur les pays échangistes
La théorie ricardienne répond en principe à ces 3 questions. Mais il y a certaines restrictions : * Elle évoque essentiellement la spécialisation * Ricardo ne détermine pas les prix internationaux mais c’est John Stuart Mill qui le fait * La partie des effets du commerce sur les pays est la moins avancée, car il y a un manque de la dimension de l’emploi
2 grandes directions concernant le commerce international :
* Les néoclassiques : essayer d’expliquer le commerce international en mettant l’accent sur l’efficacité relative des pas dans la production de certains biens. Par exemple, Ricardo part du principe que les différents pays qui échangent utilisent des technologies différentes et il ne l’explique pas pourquoi (hypothèse posée).
Pourquoi la technologie utilisée (et non disponible) par les différents pays a tendance à être différente.
* Théorie de Paul Krugman : ce qui est essentiel pour expliquer le commerce international est l’existence d’énormes économies d’échelle. Les différentes zones ont besoin de marchés extrêmement développés.
Les théories utilisées depuis 2 siècles étaient des théories développées dans un cadre concurrentiel. Or il y a incompatibilité entre existence d’économie d’échelle et concurrence. La dynamique de coûts est de plus en plus fonction de l’amortissement des coûts fixes eux-mêmes liés à des investissements en capital, c’est pourquoi il place les économies d’échelles au centre de sa théorie.
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