Théories de la traduction
Aperçu des théories et des méthodes de traduction
Introduction
Dans sa division de la traductologie en études descriptive, théorique et appliquée, Holmes (1988) n' envisage pas le rapport entre ces domaines comme étant unidirectionnel, mais dialectique : In reality, of course, the relation is a dialectical one, with each of the three branches supplying materials for the other two, and making use of the findings which they in turn provide it. Translation theory, for instance, cannot do without the solid, specific data yielded by research in descriptive and applied translation studies, while on the other hand one cannot even begin to work in one of the other two fields without having at least an intuitive theoretical hypothesis as one' starting point (Holmes s 1988 : 78). La notion de théorie mérite des éclaircissements. Selon le Dictionnaire général des sciences sociales, «la théorie est un système d’hypothèses structurées par une relation d’implication ou de déductibilité». On ne peut pas parler d’une théorie de la traduction en ce sens strict mais, comme l’indique Nida (2000 : 107), plutôt de plusieurs théories au sens large, en tant qu’ensemble de principes à même d’aider à comprendre le processus ou à établir des critères d’évaluation pour une traduction donnée. Le Grand larousse de la langue française définit la traduction comme l' «action de faire passer, de transposer d’une langue à une autre ; résultat de l’action de traduire ; ouvrage qui en reproduit un autre dans une autre langue différente». La traduction, qui signifie également «interprétation, façon d’exprimer, de correspondre à» renvoie donc à un processus, à un résultat ou à un produit. De nombreuses approches ont abordé la traduction dans toutes ces acceptions, que la division de Holmes, citée ci-dessus, résume bien. Cependant, pour une analyse pertinente de notre corpus, et pour voir comment la culture intervient dans la traduction, celle-ci doit être envisagée comme un