L’étude de notre projet tutoré est portée sur l’intolérance alimentaire et plus particulièrement sur l’intolérance au gluten. Celle-ci plus couramment appelée maladie cœliaque.
Certaines personnes sont sensibles à des protéines présentent dans le gluten. Comme la gliadine, responsable de la réaction auto-immunitaire chez le malade. Les autres protéines responsables de cette intolérance sont l’hordéine mais aussi l’avénine. On distingue alors deux types de céréales, ceux qui sont interdits : le blé, l’épeautre, le seigle et l’orge.
La maladie touche plus ou moins les populations. Il a été montré cependant que 9 personnes sur 10 ne sont pas diagnostiquées. La maladie peut se déclencher a tout âge, certaines personnes sont prédisposées a causes de facteurs génétiques, mais des facteurs environnementaux inconnus tiennent aussi un rôle.
Chez le nourrisson et enfant ou l’adulte, les symptômes se déclarent de manière différente. En effet chez le nourrisson, vers 6 mois on commence a observer des diarrhées, un perte d’apétit, des vomissements, cela peut aller jusqu'à une déshydratation. Alors que chez les deux autres, diagnostiquer une intolérance au gluten peut être bien plus compliqué étant donné que le symptômes visibles sont la plupart du temps seules les carences en fer, vitamines protéines et sels minéraux. Chez un cœliaque les villosités du duodénum sont atrophiés, ce qui peut entrainer une intolérance au lactose.
Il existe différents moyens de diagnostiquer une maladie cœliaque. On peut procéder par une prise de sang qui a pour but de doser les anti-gliadine, anti-endomysium et les Ig A totales. Par la suite on peut procéder a une biopsie du duodénale afin de voir si les villosités sont atrophiées ou au contraire dans les normes. Le risque pour ces deux diagnostics est négligeable.
Un seul traitement existe pour les cœliaques, on l’appelle le régime sans gluten, il est strict et le patient ne doit pas sans détacher. L’alimentation doit être la plus