Tous les matins du monde
Après des études de philosophie, Pascal Quignard (1948-) a travaillé dans une maison d’édition, enseigné à l’université de Vincennes et dirigé le théâtre baroque de Versailles. Il a écrit des essais sur la vie d’artistes
(Georges de La Tour) et des textes philosophiques, notamment Le Sexe et l’effroi (1994) ou La Haine de la musique (1996), mais il a aussi rédigé plusieurs romans, entre autres Le Salon de Wurtemberg (1986), Les escaliers de Chambord (1989) ou Les ombres errantes (2002). Dans ses ouvrages, on trouve des thèmes récurrents comme la musique, la mort, le silence ou encore le passé.
L’ŒUVRE
Tous les matins du monde (1991) raconte l’histoire d’un musicien, Monsieur de Sainte Colombe. Ce dernier, détruit par le décès précoce de sa femme, se réfugie dans la musique. Un jour, il rencontre le jeune Marin
Marais qui souhaite suivre ses cours.
Le roman, qui a connu un véritable succès, a été adapté au cinéma l’année même de sa sortie et l’auteur a lui-même participé à l’écriture du scénario. Cet ouvrage rappelle La leçon de musique (1983) du même auteur, où apparaissent déjà les personnages de Marin Marais et de Sainte Colombe. Ce livre a également inspiré La main d’oublies de Sophie Nauleau, paru chez Galilée en 2007.
Résumé
Personnages
Clés de lecture
Prépa Bac
Pascal Quignard2
Reproduction interdite
Résumé
Chapitre 1
Au printemps 1650, Madame de Sainte Colombe meurt, laissant son mari seul avec leurs deux petites filles, Madeleine et Toinette. Afin d’accroitre leurs revenus, Monsieur de Sainte
Colombe donne des cours de viole (instrument de musique à cordes qu’on frotte avec un archet). Il se plonge dans la musique pour oublier la mort de son épouse : il travaille seul dans une cabane et perfectionne son instrument à tel point qu’il peut « imiter toutes les inflexions de la voix humaine » (p. 13).
Chapitre 2
Monsieur de Sainte Colombe vit retiré du monde : il ne parle pas, sauf à ses deux amis, Claude