Traité sur la personnalité par nicolas, étudiant
Cette interrogation se pose généralement lors de la crise d'adolescence. Le fait de grandir, de s'épanouir à petit feu, et surtout de changer au sein de la société, nous plonge dans un processus psychologique qui nous oblige à vouloir se forger une identité propre pour pouvoir s'identifier à autrui . Mais tout se déroule en premier lieu, principalement (mais pas toujours) ,dans notre inconscient ; il n'y a que nos faits pour preuve d'existence de cette volonté, peu de monde pense vraiment à ces questions trop subtiles et subjectives.
Car en effet, cette interrogation relève du subjectif. « Qui suis-je » peut s'attendrir de réponses banales et irréfléchies comme « Je m'appelle Maxence et je suis basketteur » , ou tout simplement aller vers une complexité psychologique comme « Mon existence ne peut que se définir qu'à travers ma vocation envers tel ou tel métier , à la condition de pouvoir m'épanouir à travers un cercle familial parfait, ce tout me menant vers une satisfaction claire. Je suis la réussite même. »
Cet exemple , bien que beaucoup plus poussé , est toutefois trop banal : il reprend comme buts des éléments classiques de « la vie » , par lesquels l'homme , dans notre société moderne, se doit de passer obligatoirement (ou presque) ,il relève donc dans un sens de la simplicité.
« Qui suis-je », dans son terme le plus substantiel et poussé, n'a donc en vérité pas de réponse propre. On peut considérer que la réponse à cette question peut être une valeur, un intérêt. Des personnes vivent dans le simple but de « se connaître » sans savoir réellement comment s'y prendre , ni ce qui pourrait leur permettre d'enfin se comprendre.
Mais pour ma part, je peux affirmer que j'ai su atteindre avec précocité ce but.
Comment s'en assurer ? Ou plutôt, comment l'exprimer ?
C'est bien là le problème.
Je peux au moins définir mes moyens. Depuis mes 13 ans environ ma vocation pour la psychologie se manifestait. Mais la psychologie