Travail pratique encadré
La consommation alimentaire a progressée de façon continue mais plus lentement que la consommation totale depuis 1950. Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il y a eu une amélioration de la quantité consomée par les personnes et une amélioration de la qualité de l’alimentation. Cette amélioration progresse de façon continue, on ne parle donc pas de déclin de l’alimentation.
Tout d’abord selon Michel Duée, l’alimentation est passée de 38% en 1960 à 25% en 2007 soit ¼ des dépenses d’un ménage. Les écarts entre les ménages les plus aisés et les plus modestes se sont réduits mais restent important en terme d’alimentation à domicile. Environ 230euros par mois par personne pour les plus aisés contre 130euros pour les plus modestes. Il dit également que les plus aisés consomment plus de fruits, de légumes et de poissons tandis que les plus modestes, eux, consomment plus de graisses et de sucres.
Au niveau du commerce, chaque village possède au moins une boulangerie, une épicerie, un marchand de journaux ou même un bistrot. Dès que la commune s’aggrandit, un boucher et un charcutier s’installent. Chaque village « important » a sa « coopé » où l’on y trouve des fruits, des légumes mais aussi des ustensiles de ménages, de la vaisselle, de l’habilement. La majorité des achats de la vie quotidienne se font à l’intérieur même du village.
Avant le premier choc pétrolier, la croissance rapide du niveau de vie détache les classes moyennes mais aussi une large partie des milieux populaires de l’alimentation rurale traditionnelle. Nous obervons que les plats « vrais » en France sont issus des cuisines régionales. Au XXIe siècle, les plus riches sont les plus fidèles à la gastronomie « française » notamment dans les repas pris au restaurant Chez les ménages aisés, c’est l’alimentation hors du domicile qui réduit la place du repas traditionnel selon Nicolas Herpin et Daniel Verger en 1999. Ces dépenses au restaurant font partie de celles qui augmentent