tristesse
Dans le premier quatrain l’auteur énumère ce qu’il a perdu, afin d’insister il se sert de deux figures de style, il utilise l’anaphore (j’ai perdu) et l’énumération (relié par « et ») qui permet de nous faire passer d’un vers octosyllabique à un vers double.
Musset décrit à l’aide de quelques mots très simple ce qu’il pense avoir perdu définitivement. Il dit qu’il a perdu sa force et sa vie, c’est à dire ce qui lui permet de se raccrocher à la vie et d’avancer, et qu’il a également perdu ses amis et sa gaité, c’est un rapport au monde.
Il se décrit comme un homme très seul, qui n’a plus d’amis, qui n’a plus personne mais qui a été un homme très vivant, très entouré et très gai malgré les grandes douleurs.
L’auteur utilise « jusqu’à » qui montre que la perte est quasiment totale. Le mot génie décrit l’idée d’exception, le don, la technique, le pouvoir, le travail, l’habilité… Il se présente en tant qu’artiste et il nous parle de sa créativité.
A travers ce premier quatrain l’auteur nous fait part de sa tristesse de manière très brève à l’aide de mots simples. C’est un constat presque impersonnel, l’auteur ne se plaint pas vraiment. Ce constat de perte est très négatif aussi bien sur le plan social que sur le plan créatif.