Ubu roi
Situation : Le complot a été exécuté de manière efficace : la famille royale a été décimée deux survivants : le plus jeune fils, Bougrelas, et la reine. Scène qui montre la mort de cette dernière et la décision héroïque de vengeance de Bougrelas pendant que Père Ubu se fait couronner.
PREMIER AXE : UNE SCENE TRAGIQUE
a) Le style tragique : - Un niveau de langue soutenu qui contraste avec les scènes précédentes où le lexique de Père Ubu était omniprésent. Bougrelas, soutiens-moi ! … comment veux-tu que je résiste à tant de coups ? … ô mon Dieu, qu’il est triste de se voir seul à 14 ans avec une vengeance terrible à poursuivre !
- Les hyperboles : comment veux-tu que je résiste à tant de coups ?... Toi, le rpstt de la plus noble race qui ait jamais porté l’épée.
- La ponctuation du texte : Ponctuation expressive qui marque la lamentation : les points d’interrogation ( ?) marque l’incompréhension typique de la tragédie des personnages face à leur destin, à leurs aventures tout au moins les points d’exclamations, les interjections (hélas, ô mon Dieu !) et pour une autre part les points d’interrogation marquent la déploration du personnage, son emportement lyrique : ô Bougrelas ! Quand je me rappelle combien nous étions heureux avant l’arrivée de ce Père Ubu ! Mais maintenant, hélas ! Tout est changé !
b) Un schéma et une situation tragiques : - La mort de la mère : événement funeste et tragique : elle pâlit, elle tombe, au secours ! […] ô mon Dieu ! Son cœur ne bat plus. Elle est morte ? Est-ce possible ? Encore une victime du Père Ubu !
- Des gestes typiques de la tragédie qui se lisent dans les didascalies (n’oubliez pas que pour étudier du théâtre, on regarde également les didascalies)
Il se cache la figure dans les mains et pleure. - La famille et le lien du sang : (cf Le Cid).
Le motif de la vengeance promise aux ancêtres + les ombres pour le trône et pour punir