Un personnage médiocre peut-il être un héros de roman ?

Le roman, à l’origine, est un récit racontant les aventures merveilleuses de héros légendaires ou idéalisés. Le héros est donc perçut comme le personnage principal d’une histoire, il est le moteur du récit. Il possède de nombreuses qualités morales telles que le courage, la générosité, la justice; mais également des qualités physiques indispensable : la force, la virilité. Hercule est un exemple type de ce genre de héros, qui se distingue par ses manières mais aussi par ses victoires. Face à ce personnage principal, vient s’opposer le personnage médiocre, qui n’a rien d’extraordinaire par ce qu’il est et ce qu’il fait. C’est un personnage qui n’a peu de capacité, qui ne dépasse pas ou même n’atteint pas la moyenne. Il est faible et peut être un individu quelconque. De mouvements littéraires en mouvements littéraires, le roman s’est transformé, en passant par le mouvement surréalisme (1920-1940). Il est devenu une œuvre d’imagination qui fait vivre simplement des personnages en racontant leurs aventures, leurs problèmes rencontrés. Mais alors, un personnage médiocre ne peut-il pas être le héros d’un roman ? Nous essaierons d’apporter une réponse en deux temps ; tout d’abord nous étudierons l’importance des attributs d’un héros dans un roman, puis nous montrerons que la conception du Héros imaginée par les lecteurs, a évolué jusqu’à l’émergence d’un héros médiocre. En première partie, nous allons voir que, dans un roman, le héros est doté de nombreuses qualités et que ces attributs ont une importance aux yeux du lecteur. Un héros doit attirer l’attention du lecteur. En effet, un bon roman doit donner envie d’être lu. Il faut que le héros ait des qualités exemplaires et qu’il lui arrive des aventures intéressantes. Ce héros doit laisser une trace dans l’esprit du lecteur, ses péripéties doit être différentes afin de ne pas lasser le lecteur. Pour rendre le personnage intéressant,