L'ingénierie concourante (Concurrent Engineering – CE) en la gestion de projets permet de développer des produits et des processus grâce à des fonctions simultanées qui visent à réduire les délais de commercialisation, le coût global du développement et d'atteindre des résultats de haute qualité. En utilisant la philosophie de l'ingénierie concourante, la Norme Australienne de Gestion du Risque (AS/NZS 4360, 1999) propose une méthode pour le management des risques dans les projets et des techniques qui peuvent être utilisées dans chacun des processus de gestion des risques. Le processus de gestion des risques proposés aborde la conceptualisation du risque comme la probabilité de pertes dans un projet et présente la gestion des risques comme un processus composé de sept sous-processus itératifs: l’établissement du contexte, l'identification des risques, l'analyse des risques, l’évaluation des risques, le traitement du risque, la communication et la consultation entre les parties prenantes et le suivi et contrôle des événements de risque. Le sous-processus de l’établissement du contexte implique la représentation des unités de projet et leurs interrelations; pour lequel il utilise le diagramme en réseau du projet, la méthode du diagramme de priorité (PDM), le réseau général d'activités (GAN), la matrice de structure de conception, la modélisation fonctionnelle (IDEFO) et la modélisation de processus avec IDEF3. Le sous-processus d’identification des risques étudie toute situation qui pourrait aller mal à n'importe quel moment donné au cours du projet; pour cela sont appropriées d'appliquer les techniques telles que la liste de contrôle, le diagramme d'influence, le diagramme cause effet, l'analyse des modes de défaillances, l’étude de danger et d'exploitabilité (HAZOP) et l'analyse par arbre de défaillances et par arbre d'évènements. L'analyse des risques sera effectuée une fois déterminée si le type de risque identifié le justifie; en ce cas, le travail sera de