zaeazeazeaze

353 mots 2 pages
1. Le personnage
Périclès descend de deux familles nobles d'Athènes. Il est le fils du Bouzyge Xanthippe, chef démocrate, ostracisé par le peuple ; par sa mère Agaristé, nièce de Clisthène, le grand réformateur qui a fait accomplir à la cité les pas décisifs sur la voie de la démocratie, il appartient aux Alcméonides, un illustre génos de tradition démocratique.

Deux de ses maîtres semblent avoir exercé sur lui une influence de premier plan : Damon d'Oa, qui professe la croyance au progrès continu, et Anaxagore de Clazomènes, le prophète du nous, de la raison humaine organisatrice du cosmos livré d'abord au chaos.

On peut se représenter Périclès grâce au buste de Crésilas dont il reste plusieurs copies : les traits fins et graves, le visage animé par la méditation intérieure, lucide et énergique à la fois. Il vit simplement, malgré une solide fortune, et les siens le lui reprochent amèrement. Très réservé, un peu hautain peut-être (le comique Ion le peint « plein de hauteur et de fierté dans les manières »), il n'est en rien un démagogue. Il parle peu à l'assemblée du peuple, mais, quand il prend la parole dans les moments de crise, il déploie une éloquence que ses contemporains ont qualifiée d'olympienne, fustigeant et exaltant à la fois ses auditeurs. Parfaitement maître de lui, impassible, il ne sourit pas et on ne l'a vu pleurer qu'en deux occasions, lors du procès d'Aspasie, et à la mort de son dernier fils. Ce qui n'ôte rien à son humanité profonde, qui apparaît dans ses dernières paroles, sur son lit de mort : « Ce qu'il y a de plus grand et de plus glorieux dans ma vie, c'est que jamais je n'ai fait prendre le deuil à aucun Athénien. »

Ce lettré, cet admirateur des philosophes et des sophistes, qui ne craint pas de passer toute une journée à discuter avec Protagoras d'Abdère de problèmes de responsabilité criminelle, vit dans un cercle d'amis où l'on compte les esprits les plus nobles d'Athènes, Hérodote, Anaxagore, Sophocle, Protagoras,

en relation

  • Soins relationnels
    904 mots | 4 pages
  • zaerg
    1429 mots | 6 pages
  • André malraux, l'espoir (1937) extrait extrait extrait
    1672 mots | 7 pages
  • zeczed
    1638 mots | 7 pages
  • zacouloutou
    653 mots | 3 pages
  • zefzegezgez
    3540 mots | 15 pages
  • Hegel et le tribunal du monde
    5608 mots | 23 pages
  • azertyu
    1093 mots | 5 pages
  • ezaeaze
    904 mots | 4 pages
  • Eplication de texte kant
    1073 mots | 5 pages
  • Faut-il se méfier de sa conscience ?
    1085 mots | 5 pages
  • On ne badine pas avec l'amour de musset.
    1696 mots | 7 pages
  • szdijze
    1040 mots | 5 pages
  • Les fées - charles perrault
    1219 mots | 5 pages
  • Zertyui
    1823 mots | 8 pages