Présentation

En novembre 1943, la police Allemande fait cesser les activités du groupe résistance Manouchian. L’année suivante, en février 1944, une affiche de propagande (l’affiche rouge) commandée par cette dernière, est placardée sur les murs de Paris, à plus de 15 000 exemplaires. Aujourd’hui, cette affiche de 1,23 m de hauteur et de 82,5 cm est conservée à Paris, au musée de l’Armée.

Contexte Historique

La France est sous domination Allemande lorsque le réseau Manouchian, une branche du groupe de résistant du FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans – Main d’Oeuvre Immigrée), se crée. Il est composé de 23 communistes, dont 20 étrangers (espagnols, italiens, arméniens, juifs…) qui effectueront 229 actions contre les Allemands nazis, de juin 42 jusqu’en novembre 43. Ce réseau tient son nom de son dirigeant : Missak Manouchian, un communiste de 36 ans.

Le 18 septembre 1943, ils tuent Julis Ritter, un général SS, qui dirigeait le Service de Travail Obligatoire (STO) et sont arrêtés le 16 novembre de la même année.
Leurs procès a lieu du 17 au 21 février 1944 devant le tribunal militaire allemand du Grand-Paris. 22 de ses membres seront torturés et fusillés le 21 février 44 au Mont Valérien. La vingt-troisième membre du groupe, Olga Bancic (elle était la seule femme du groupe), sera décapitée le 10 mai.

Description de l’affiche

L’affiche rouge est un montage de photos et de textes réalisé par les allemands. On remarque que les couleurs dominantes sont le rouge, symbolisant le communisme du groupe et le sang, et le noir faisant penser à la mort. Les allemands veulent monter un aspect effrayant.

Dans cette affiche il y a deux plans distincts: celui du haut et celui du bas. On voit qu’ils sont relié grâce à la flèche du milieu et au texte.

Le plan du haut est introduit par une question « Des libérateurs ? ». Juste en dessous de cette question, 10 photos circulaires d’hommes du groupe Manouchian, forment une flèche vers le