L'agressivité chez winnicott
Dans cet article de « l’agressivité », Winnicott tente d' éclaircir cette dissonance théorique quant à l’organisation émotionnelle du nourrisson, et notamment sur son rapport à l’agressivité.
Ainsi, cet auteur va parsemer, dans l’ensemble de l’article, des concepts moteurs de sa pensée, illustrés, par ailleurs, au travers de quelques uns de ses cas cliniques sur lesquels nous reviendrons plus tard.
Il n’appartient alors qu’à nous de décrypter ces « mots-clés » dans le but de tisser un raisonnement adéquat, en accord avec les caractéristiques contextuelles : on entend par là qui entre en compte dans la clinique de l’auteur.
Pour ma part, il n’y aurait aucun intérêt à envisager cet article dans sa forme brute (il ne s’agit aucunement ici de dénigrer, de réfuter cette théorisation de l’agressivité mais plutôt de se soumettre à une approche, de cet article, d’ordre stratégique).
Au contraire, le fait de s’adonner à une analyse de contenu nous facilite davantage dans l’élaboration de l’hypothèse théorique, et ce, pour une thématique bien distincte : l’agressivité.
De ce fait, il me semble conséquent d’avancer l’idée suivante :
L’agressivité s’organise dépendamment du développement du Moi.
(Bien évidemment, pour chaque stade de développement il y a une forme d’agressivité correspondante, de plus en plus élaborée au fur et à mesure de la maturation du Moi). On s’accordera à dire que ce « phénomène » s’opère de la toute petite enfance (nourrisson) à l’état adulte.
En outre, afin d’exploiter au mieux les informations dissimulées dans l’article, nous scinderons ce commentaire en deux grandes parties.
La première regroupera les stades de non-inquiétude notificatifs d’une agressivité « primaire »…
La seconde, quant à elle, englobera les stades dits de souci, et, au cours de laquelle on assistera à une maturation corrélative entre une personnalité en éveil et une agressivité transitionnelle…
Les stades de