L'engagement maçonnique
V :. M :. et vous tous mes F :. en vos grades et qualités
Qui devient maçon en prend l’engagement au cours de son initiation. Il s’engage dans une vie nouvelle prend un chemin initiatique et prête serment.
C’est donc de l’engagement maçonnique que je vais vous entretenir en tentant de définir tout d’abord ce qu’est un engagement puis comment nous, F. : M. : nous le vivons et enfin comment je vis cet engagement maçonnique.
L’engagement, c’est avoir un gage au jeu, c’est tomber sous le coup d’une obligation plaisante ou pénible. Un gage, c’est une promesse, une caution. S’engager, c’est entrer dans une voie précise et perdre par la -même une certaine liberté. Ce sont les liens qui nous font libres, a dit un prophète. S’engager, c’est donc ficeler une partie de sa personne.
Comment y parvient-on ?
L’engagement présuppose une attirance et l’espoir d’un gain en rapport avec les gages. Pour nous, ce fut l’attrait de la liberté totale de pensée, l’espérance de devenir un homme meilleur. Alors intervient la volonté de réaliser le choix. L’engagement est un acte volontaire et comme tout acte volontaire, il est pris en connaissance des causes et de plein gré. Il est pris de notre propre volonté et non de celle des autres. Nous prenons un engagement avec la volonté de l’honorer, sinon, ce n’est pas un engagement mais simplement un désir, une envie éphémère, une bonne volonté vite oubliée.
Pour autant, il existe multitude d’engagements : l’engagement sportif, militaire, religieux ou professionnel. Rares sont ceux qui régissent notre existence ; l’engagement maçonnique est de ceux-là.
Seuls les actes nous engagent. Nous ne sommes donc pas engagés par nos idées, ou par nos sentiments, mais par nos conduites effectives. Ce sont donc nos actes, notre conduite qui fondent l’engagement.
L’engagement maçonnique nous confère ainsi des devoirs envers nous-mêmes, envers nos F. : et la maçonnerie mais également envers le monde profane.