L'histoire du christianisme
Ibn 'Abbâs -qu’Allah l’agrée- a ainsi dit :
« Certains d'entre eux ont dit : « Il était parmi nous le serviteur et le Messager d'Allâh, et il fut élevé au ciel », d'autres ont dit : « Il est Allâh », tandis que d'autres affirmèrent : « Il est le fils d'Allâh ».
Les partisans de la première opinion sont ceux qui sont dans la juste voie, et les deux autres opinions constituent une mécréance manifeste, comme Il l'a dit (qu'Il soit exalté) : « Les factions divergèrent entre elles, malheur donc à ceux qui n'ont pas cru au rassemblement d'un jour terrifiant ! » [Sourate 19, Verset]. »
Ils divergèrent également dans la transmission de l'Évangile (Al Injîl) en quatre versions, entre des ajouts et des diminutions, des changements et des altérations, puis, 300 ans après la mort du Messie (Al Masîh), eu lieu l'immense calamité et la grande épreuve...Les quatre cardinaux, les évêques, les prêtres, les abbés et les moines se divisèrent en plusieurs tendances autour de la nature du Messie. Ils se réunirent donc et sollicitèrent l'arbitrage de l'Empereur Constantin, le fondateur de Constantinople. Ceci constitua le premier synode. L'Empereur Constantin approuva l'opinion de la tendance qui avait le plus de partisans, ils furent appelés les melkites. Il réprima alors les autres tendances qui étaient opposées et les chassa.
‘Abdu Llâh Ibn Arius, qui soutenait la nature humaine et la fonction prophétique de ‘Îssâ -‘aleyhi sallam-, fut persécuté et trouva refuge dans les montagnes et les déserts. Ses partisans bâtirent des monastères et des forteresses et y vécurent dans l'ascétisme, refusant de fréquenter les autres tendances.
Quant au melkites, ils bâtirent de grandes églises et ramenèrent des matériaux avec lesquels étaient bâtis les