L'homme
Le travailleur est avant tout un homme. Mais d’après bon nombre de personnes, il n’est qu’un homme, qui se reconnait dans le travail qu’il accomplit. En effet, les limites séparant l’activité professionnelle que pratique un homme et les moyens dont il use pour le produit final passent souvent inaperçues.
L’homme a longtemps été considéré comme objet, notamment durant la période de l’esclavage, avec le commerce triangulaire, ou durant le moyen âge lorsque les seigneurs prenaient les paysans pour leurs choses par exemple.
Mais un homme a une conscience, sans cette laquelle il ne peut travailler. S’il est une marchandise, alors l'activité spirituelle en est une aussi. La conscience est-elle donc aussi considérée comme marchandise ?
Nous pouvons donc désormais nous demander si le travailleur est toujours reconnu comme étant un sujet, ou comme une simple marchandise. Et si celui qui « l’achète » l’obtient entièrement.
Lorsque l’on parle de marchandise, on comprend qu’il s’agit de marché. C'est-à-dire que l’homme embauché peut être considéré comme appartenant à son employeur, comme un disque vidéo serait à la personne qui l’achète. Il est ici considéré comme marchandise, comme la lampe sert à éclairer. Aujourd’hui le marché du travail est d’un accès très difficile, en effet le travailleur est plus ou moins obligé de « se vendre », en utilisant ses qualités ainsi que ses diplômes. C’est en outre l’impression que donnent les annonces de recrutement.
En effet, l’homme est pris pour un outil de production. Si les travailleurs ne font plus leurs devoirs, ou n’ont plus les capacités à continuer leur travail, ils seront licenciés.
Prenons l’exemple de la nourriture, elle sera beaucoup moins chère dans certain pays comme Madagascar qu’en Espagne. Pareillement, le travailleur diplômé aura plus de facilité à trouver un emploi au Japon qu’au Mexique ou dans certains pays d’Afrique.
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