L'idolâtrie : les grands philosophes
Pascal Blaise:
Savant, homme de lettres et chrétien, Blaise Pascal manifesta, dès qu'il fut en âge de parler, un talent extraordinaire. A 11 ans, il compose un traité des sons, à 16 un essai sur les coniques, et invente la machine arithmétique à calculer à 19 ans. Converti au catholicisme en 1646, il se sent attiré par Dieu, mais ne peut se résoudre à se séparer de la vie du monde. En 1655, Blaise Pascal fait retraite à Port-Royal, après avoir vécu une illumination mystique le 23 novembre 1654. Il écrit alors 'Les Provinciales', dix-huit lettres qui défendent les thèses jansénistes. Il renonce aux sciences en 1660, au nom de son idéal chrétien. Malade, il décède à 39 ans sans avoir vu publier 'Les Pensées'.
Saint-Augustin:
Saint Augustin dans 'Les confessions' décrit sa conversion au christianisme avec une sincérité qui vaut plus que beaucoup de biographies. Le jeune Augustin est attiré par la philosophie, et se rapproche des mouvement manichéens, avant de se tourner vers le néo-platonisme, mais c'est sous l'influence de la pensée de saint Ambroise qu'il décide de devenir prêtre. Écrivain fécond et actif, il déploie une intense activité de prédicateur, d'organisateur des communautés et de lutte contre les hérésies. La doctrine d'Augustin s'appuie sur la foi en Dieu mais ne combat pas la raison. Elle est une méditation de l'intelligence sur la création, le bien et la vertu. Les livres de saint Augustin sont de nos jours autant lus par les esprits religieux que par les philosophes laïcs.
Freud Sigmund:
Originaire d'une famille juive de Bohème réfugiée à Vienne, Sigmund Freud montre très tôt des dispositions pour l'étude et lit Shakespeare dès l'âge de huit ans. Diplômé en 1881 de la faculté de médecine, il s'intéresse tout d'abord à la neurologie. En octobre 1885, il rejoint le professeur Charcot à Paris et profite de ses leçons sur l'hystérie. De retour à Vienne, il travaille avec Josef Breuer sur le cas