L'intéractionnisme symbolique
D’HIER À AUJOURD’HUI
1) INTRODUCTION
L’Interactionnisme symbolique prendra racine au sein de l’École de Chicago au début du siècle dernier. La ville est en pleine mutation au niveau de sa population en passant de 299 000 habitants à 1,7 millions entre 1870 et 1900. De ce fait, la ville de Chicago deviendra un terrain propice aux réflexions et aux études sociologiques. Wilhelm Dithley a développé une réflexion sur l’herméneutique, entre l’explication et la compréhension, qui fût le terreau de la réflexion sociologique interactionniste. Cette théorie va se détacher du fonctionnalisme et du culturalisme qui décrivent la société sur des bases conjuguées de l’anthropologie et de la psychanalyse, en ajoutant les sciences naturelles pour le fonctionnalisme. Le système de cause à effet n’est pas reconnu par la pensée interactionniste. Au niveau de la théorie, elle prendra ses sources dans le pragmatisme qui est une doctrine selon laquelle n’est vrai que ce qui fonctionne réellement, et le constructivisme qui met l’accent sur l’activité du sujet pour appréhender les phénomènes. La compréhension se construit à partir des représentations que le sujet a déjà. Nous pouvons décrire la pensée en 2 mouvements. Il y a eu les précurseurs, avec Georg Simmel, lui-même inspiré par Dilthey ; ensuite, Park et Thomas qui ont écrit les premiers fondements. La théorie a été posée par Mead qui posa les jalons de l’interactionnisme symbolique décrit par Goffman.
Ensuite, nous parlerons de l’ethnométhodologie de Garfinkel, qui est une version renouvelée et radicalisée de l’interactionnisme symbolique et qui prend ses sources dans la sociologie phénoménologique d’Alfred Schütz ; elle réduit la vie sociale à une addition d’individualités autosuffisantes en éliminant les dimensions structurelles et collectives.
Et enfin, nous décrirons l’étude sur l’ensemble des pratiques sociales d’Anthony Giddens, avec sa théorie de la structuration. Il réhabilite la