M Moire Professionnel
LES ULIS : PARADOXE DE L’INTEGRATION
INTRODUCTION
La loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » du 11 février 2005 a pour but de montrer l’évolution attendue pour répondre aux besoins des personnes en situation de handicap. L’article 2 de cette loi créé un article L.114 du code de l’action sociale et des familles qui définit le handicap de la façon suivante :
« constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou trouble de santé invalidant ». Cependant, cette définition peut être complétée par celle de Marie-France Crouzier1 qui considère que parfois c’est école qui crée elle-même les difficultés ou les situations de handicap. Cette loi réaffirme le droit de chacun à suivre une scolarisation en milieu dit ordinaire au plus proche de son domicile, le droit d’avoir une scolarité continue et adaptée. De plus, elle est en rupture sur certains points de la loi de 1975 (qui il faut le noter est la première à mentionner la notion de handicap), tout d'abord avec la conception du handicap, mais aussi dans la conception des prestations et des institutions. L'école inclusive est selon Ebersold : « l'école pour tous », une école dont le centre est l'élève, où chacun à sa place. Cette école a pour but de scolariser les élèves handicapés dans le milieu scolaire dit ordinaire. L’inclusion s’avère être une politique qui a pour but de faciliter l’accès à l’autonomie et l’indépendance en milieu ordinaire des personnes handicapées en mettant en place des modalités qui leur sont destinées. Au terme d'un travail mené l'année dernière, j'ai pu montrer que la politique inclusive avait