Albertine disparue

par

Le rôle du temps qui passe : l'oubli

Dans ce roman, les étapes psychologiques par lesquelles passe le narrateur suivent un cheminement logique, lié au souvenir, mais aussi au temps qui passe et qui fait son office, telle des vagues de la mer qui effacent les traces dans le sable. Le temps permet d'oublier, de moins souffrir. L'oubli entraine donc la seconde mort du personnage décédé.

Les rapports au temps du narrateur montrent que ce temps qui passe lui permet d'oublier, de moins souffrir. À la fin du roman, il se souvient de Gilberte Swann, de son amour de l'époque avec elle, et du fait qu'elle s'est mariée, que son nom a changé, que leurs vies respectives ont changées et que désormais, Gilberte a un mari et une famille. Ces amours représentent évidemment un souvenir lointain, et il s'en rappelle comme d'un temps heureux et perdu, mais qui ne le fait plus souffrir à présent. Le temps a donc fait son office et a adouci les souvenirs. L’auteur avait totalement oublié Gilberte, et avait retrouvé l’amour ; On peut ainsi faire un parallèle, entre cet amour, et celui qu'il éprouva aussi pour Albertine, amour fort et sincère, mais qui s'estompe avec le temps : « Nous n

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