Aliocha

par

Le rejet de la culture soviétique

Aliocha se voit contraint, par ses parents qui ne désirent qu’un prompt retour au pays, de vivre immergé dans la bulle russe qu’ils entretiennent. Mais pour Aliocha la question de la nationalité n’est pas aussi acquise que pour ses parents : si eux vivent sans désir de s’intégrer, en ne considérant leur séjour en France que comme provisoire, une échappatoire à une Russie qui les déçoit, Aliocha lui ressent un fort besoin de pouvoir faire partie intégrante de cette population française qui lui rappelle sans cesse sa différence.

Il assiste aux cours, va au lycée, mène une vie beaucoup plus ouverte sur le monde extérieur que celle de ces parents, et il en découle l’envie et la nécessité de tisser des liens avec les composantes de ce monde. Il souffre de sa mauvaise intégration, du manque d’effort de ses parents qui lui rappellent constamment, quotidiennement, ses véritables origines. Selon lui, appartenir à deux ethnies différentes en même temps n’est pas possible : il faut, pour avoir une véritable identité, être soit russe, soit français, un partage des deux n’étant à son avis qu’un affaiblissement

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