Selon Tocqueville, le système démocratique américain est parfait en théorie car il répond aux exigences fondamentales de toute société qui se veut « appartenir au peuple ».
Tout d’abord, il rassemble les deux fondamentaux qui, aux yeux de l’auteur, sont inévitables si on considère qu’une société est démocratique : la liberté et l’égalité. Ainsi, la société américaine peut se targuer d’être celle d’hommes libres en ce qu’elle respecte et entretient les libertés individuelles. En effet, chacun a le droit de posséder son propre terrain, ses propres cultures, et a le droit de les défendre comme il l’entend. Il peut les vendre, exporter ses biens, les faire fructifier, s’en servir comme gagne-pain ou comme garantie de sa propre richesse. En penseur libéral, Tocqueville considère ce modèle de respect du libre-arbitre, de la liberté individuelle, comme étant de première nécessité dès que l’on entend évoquer une démocratie parfaite.
« Le gouvernement de la démocratie fait descendre l’idée des droits politiques jusqu’au moindre des citoyens, comme la division des biens met l’idée du