Les événements de ce roman prennent place dans la campagne du Périgord. L’auteur qui a été placé dans une famille de paysans pour son éducation décrit avec justesse tout ce qui en constitue le charme et la beauté. De ce point de vue, Jacquou le Croquant prend des dimensions de roman anthropologique dont la précision des descriptions confère un cadre réaliste à l’intrigue. On y retrouve les us et coutumes des paysans du début du XIXème siècle et des réalités de la vie agricole parfois encore d’actualité.
La précarité est l’un des éléments du quotidien des paysans. Le roman en fait état lorsque les parents de Jacquou s’inquiètent de pouvoir conserver leur logis. Déjà, du vivant du père, la famille s’inquiétait continuellement de perdre la jouissance de leur très modeste habitation :
« Il n’y avait qu’une chambre, pas bien grande encore, qui servait de cuisine et de tout, comme c’est assez l’ordinaire dans les anciennes métairies de notre pays. On n’y voyait guère non plus, car il n’y avait qu’un petit fenestrou fermant par un contrevent sans vitres »
Malgré les maigres co