Kamo et moi

par

Imagination

Il est propre à l’enfant de croire au fantastique et au merveilleux. Il est plus enclin à s’imaginer des sorciers, des transformations mystérieuses, des maléfices lancés que les adultes. Une fois encore, l’auteur se sert de caractéristiques liées à l’enfance pour créer son histoire. Ici, Pennac met en scène une histoire déjà utilisée mais dont l’efficacité est toujours la même : les enfants vont se changer en adultes, et vice versa. C’est un rêve et un cauchemar pour l’enfant : il est enfin grand, entré dans le monde des adultes. Mais il a également quitté le cocon de sécurité des parents et devient responsable avec un travail, des tâches, de l’argent à gérer. C’est d’ailleurs la réflexion que se fait le narrateur : « Des milliers de problèmes à résoudre, évidemment : que dire aux clients de Pope ? Que faire de Pope et de Moune enfants ? Faut-il leur expliquer la situation ? Et moi, si ça dure, comment vais-je gagner ma vie ? Leur vie… »

Mais face à ces situations loufoques, plutôt que de se décourager, les enfants trouvent toujours une solution à la hauteur, malgré son improbabilité. Par exemp

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