L’âge d'homme

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L’autobiographie de Leiris: récit de souvenirs personnels épars

À travers ce récit autobiographique et les suivants qu’il rédige, Leiris s’inscrit à la fois dans la tradition autobiographique telle que nous la connaissons, en se livrant à un récit de souvenirs d’enfance et de souvenirs dits « authentiques » (à travers un pacte autobiographique), mais il renouvelle aussi le genre à travers une organisation thématique des souvenirs et le dévoilement de ce que nous considérons comme des souvenirs intimes.

 

A. Une autobiographie traditionnelle : récit de souvenirs personnels

 

Point de départ de l’autobiographie : l’autoportrait et le récit d’enfance. Nous reviendrons sur l’autoportrait par la suite puisqu’il n’est pas si courant dans les autobiographies avant celle de Leiris. Nous nous arrêterons ici sur les premiers souvenirs relatés par notre auteur.

Tout d’abord, parmi les marques du récit autobiographique traditionnel, figure la présence et même l’omniprésence des marques de première personne : « je », « mon », « moi ». Notons que le « je » de l’autobiographie est cependant souvent plus ambigu qu’il n’y paraît. C’est le cas chez Leir

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