L'Amant

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L’Amant

La narratrice aperçoit pour la première fois l’amant alors qu’il traverse le Mékong sur un bac. Puis, il se présente à elle à l’intérieur d’une limousine, signe évident et clinquant de fortune matérielle. Il attire tout de suite l’attention de la narratrice, qui insiste alors sur la dualité de leur jeu de regards : « Dans la limousine il y a un homme très élégant qui me regarde. Ce n’est pas un blanc. Il est vêtu à l’européenne, il porte le costume de tussor clair des banquiers de Saigon. Il me regarde. »Tout en lui clame l’aisance, le luxe. Il détonne dans le décor comme une orchidée au milieu d’une friche, ce que l’auteur souligne en mettant en avant le fait que malgré son accoutrement, son apparence européanisée à outrance, il est en définitive bel et bien chinois.

Cependant, cette aisance qu’il affiche au vu et au su de tous ne semble pas jouer en sa défaveur. L’auteure est fascinée par lui, et souligne les manières européennes de cet homme qui s’accordent avec son costume : il dégage une odeur de parfum de luxe, et fume des cigarettes anglaises. La senteur qu’il exhale

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