Parmi les éléments de grandeur de Julien, on peut retenir qu’il est né dans un château, dans une famille aisée, où il vivait dans un confort certain. Les descriptions de sa demeure révèlent une certaine opulence : « les ferrures partout reluisaient ; des tapisseries dans les chambres protégeaient du froid ; et les armoires regorgeaient de linge, les tonnes de vin s'empilaient dans les celliers, les coffres de chêne craquaient sous le poids des sacs d'argent », opulence constituée de métaux précieux, d’argent, de jolies boiseries, de décorations fines, tandis que les vivres (vin, nourriture) abondent.
Puis Julien connaîtra des fortunes diverses lors de son départ : « Il connut la faim, la soif, les fièvres et la vermine. Il s'accoutuma au fracas des mêlées, à l'aspect des moribonds. » Ainsi il oscille entre le luxe familial et la réalité de la dure vie des aventuriers nomades.
Au-delà du château familial, Julien connaît d’autres gloires ; il se battra pour divers pays et fondera sa propre armée : « Des esclaves en fuite, des manants révoltés, des bâtards sans fortune, toutes sortes d'intrépides affluèrent sous son drapeau, et